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Plus de 500 emplois sont à pourvoir à Bruxelles et en Wallonie, et plus de 800 en Flandre, dans le secteur de la pharmacie et de la chimie, indiquent jeudi les différentes fédérations régionales d'essenscia, qui représentent l'industrie chimique, des matières plastiques et des sciences de la vie. Notre spécialiste en économie, Bruno Wattenbergh, revenait ce matin dans le Bel RTL Eco sur ce nombre interpellant.
Plus de 530 jobs sont ouverts, cherchent preneurs dans le secteur de la pharmacie et de la chimie en Wallonie et à Bruxelles. Alors bien sûr ce sont des jobs qualifiés : Ingénieurs, techniciens de maintenance et opérateurs de production. Toutes des fonctions identifiées comme des « métiers critiques », des métiers en pénurie, où l’on ne trouve pas les profils adéquats !
Une faille donc dans le marché de l’emploi, une forme d’échec collectif des parents, des étudiants et du système scolaire, qui ne parvient pas, comme d’autres pays y parviennent, à faire aimer les maths et les sciences à de jeunes enfants, à cultiver cette affinité pour les emmener vers des carrières scientifiques enrichissantes pour eux-mêmes, mais aussi pour la société ou encore pour l’économie. Ne pas disposer de main d’œuvre ralentit la croissance de ce secteur et donc aussi notre croissance économique.
Pourquoi une telle demande d’emplois de la part de ce secteur ?
Grâce à la bonne santé de ce secteur qui est en croissance, qui exporte, qui innove … et qui chaque année crée de l’emploi !
