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L'allongement de la journée scolaire et le rapatriement des devoirs au sein de l'école font partie des orientations prévues dans le premier rapport du Pacte pour un enseignement d'excellence en Fédération Wallonie-Bruxelles.
En septembre dernier, la ministre de l'Education Joëlle Milquet avait lancé ce Pacte, un processus participatif destiné à améliorer la qualité de l'enseignement. Plus de 700 contributions des acteurs du secteur, de la société civile, de l'administration, ainsi que du monde académique et d'experts externes ont été prises en compte par les présidents des deux premiers groupes de travail, Philippe Maystadt (président de l'Ares) et Didier Viviers (recteur de l'ULB).
Se pencher sur la révolution numérique
Le Pacte d’excellence initié au mois de février en est à sa première étape. Ce jeudi matin, les deux groupes de travail ont présenté leur premier rapport qui s’est notamment penchée sur l’état de santé et sur le futur de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le premier constat est que les écoles devront se pencher sur la révolution numérique et l’arrivée de l’informatique dans l’enseignement. Une priorité visant à faire en sorte que les étudiants puissent faire face aux flux d’informations délivrées sur Internet.
Des redoublements trop importants
Autre point important qui ressort de cette étude, nos écoles sont trop inégalitaires comparées à d’autres pays étrangers. Les redoublements y sont en effet trop importants. En Belgique, un élève de 15 ans a près d’une chance sur deux (48%) d’avoir déjà doublé. Dans l’ensemble des pays de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économiques), ils ne sont que 12%.
Les élèves éprouvant des difficultés sont par ailleurs trop vite orientés vers des filières différentes ou vers des écoles spécialisées, ce qui n’est pas le cas dans les pays avoisinants.
Les heures de cours pourraient également être allongées
Deux idées ressortent de ce premier rapport concernant l’école du futur. Ainsi, la journée scolaire pourrait être allongée (vers 17h), ce qui permettrait aux enseignants de s’occuper eux-mêmes des devoirs des élèves. Deuxièmement, l’allongement des heures de cours, de 50 à 60 minutes, est également envisagé.
