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Disparitions inquiétantes: bientôt un "Child Focus"' pour les seniors ?

Pourquoi ne pas créer un "Child Focus"' pour les seniors ? L'idée fait son chemin. L'association est très utile en cas de disparition d'enfants. Mais on oublie souvent que des personnes âgées disparaissent également. On en compte, en moyenne, 140 chaque année. Des disparitions qui concernent surtout des patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

Le 25 mai dernier, Marie-José a disparu près de Bastogne. Depuis, cette femme de 73 ans n'a plus donné signe de vie. Dans la région de Bourcy, plus d’une centaine de riverains se sont mobilisés pour une battue. Malheureusement, ces recherches sont restées vaines. Même le bourgmestre de la localité, Benoît Lutgen, était alors intervenu.


"Une disparition comparable à celle d’un enfant"

Qu'elles résident en maison de repos ou chez elles, les personnes âgées disparues sont souvent atteintes de démence. Les dossiers sont en général inquiétants."Ces personnes ont très rarement un gsm, une carte de banque ou une carte Mobib, qui sont tous des moyens pour retrouver les personnes disparues. Ici, on est confronté à une disparition qui est comparable à celle d’un enfant de bas âge", indique Ine Van Wymersch, porte-parole du parquet de Bruxelles, au micro de Justine Sow.


Chaque minute compte

Pour augmenter les chances de retrouver les seniors disparus en bonne santé, l'idée d'un "Child focus" adapté aux adultes fait son chemin. Cela permettrait aux organismes de gagner du temps car, dans ce genre de dossier, chaque minute compte."Dans le cadre d’une disparition inquiétante, notre ennemi, c’est le temps qui passe. Et on constate que gagner deux, trois heures dans nos recherches, c’est parfois faire la différence entre retrouver quelqu’un vivant ou pas", assure David Rimeaux, commissaire de police à la cellule personnes disparues de la police fédérale.


Une personne âgée disparaît en moyenne tous les deux jours

Pour l'instant, le projet n'est pas défini, mais des réunions pourraient avoir lieu prochainement. L'idée pourrait être de développer un réseau pour que l'affichage des avis de disparition et la communication soient efficaces.

En Belgique, en moyenne, une personne âgée disparaît tous les deux jours. Dans la plupart des cas, elle est retrouvée dans son établissement ou dans un rayon de deux kilomètres, avec malheureusement un taux de mortalité de 10%.

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