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Enceinte de 8 mois, Sophie n'en peut plus des retards de trains et des conditions "exécrables": "Je suis au bord des larmes dans un wagon sans chauffage"

Sophie, une habitante d'Oupeye, a vécu un moment très difficile ce matin. La femme enceinte de 8 mois a dû attendre son train debout dans le froid avant de se retrouver dans un wagon sans chauffage. A bout, elle raconte cette situation qu'elle doit subir trop souvent.

Sophie a contacté la rédaction RTLinfo via le bouton orange Alertez-nous afin d'expliquer les conditions difficiles dans lesquelles elle voyage quotidiennement. L'habitante d'Oupeye fait la navette tous les jours depuis neuf ans pour aller travailler à Bruxelles.

Ce matin, le train de 7h03 qui relie Visé à Liège est en retard. Enceinte de huit mois, elle  doit attendre debout sur le quai car il n'y a plus aucune place assise. "J'en ai plus que marre de ces retards jamais résolus. Je suis enceinte jusqu'au cou et je travaille car la législation belge en la matière fait que c'est ainsi. Il n'y a pas de place assise sur les quais. Il fait super froid", détaille l'employée du secteur publique.

Le manque de communication n'arrange pas les choses. "Il fait attendre un retard non annoncé. Il faut deviner au vu des 20 minutes déjà passées. Ils ne l'expliquent même plus, ils ne prennent plus la peine de nous prévenir", précise la navetteuse agacée.


Un wagon sans chauffage

Sans grande surprise, ce retard entraîne d'autres conséquences. Enfin arrivée à Liège, Sophie rate sa correspondance pour Bruxelles. Lorsque le train arrive enfin, la femme s'aperçoit que les seules places disponibles se trouve dans un wagon sans chauffage. "C'est au bord des larmes que je me retrouve finalement dans le train Liège-Bruxelles dans un wagon sans chauffage. Il n'y a aucune place assise sauf, a priori, dans le seul wagon qui reste et qui est sans chauffage. On est 5 dans ce wagon. Et ne me parlez de la possibilité pour moi d'aller en première classe. Il n'y a plus aucune place également", précise la future maman. "J'envoie mes factures médicales à qui moi? À notre cher ministre des Transports?", lance encore Sophie, à bout. Aujourd'hui, elle est arrivée au travail avec quarante minutes de retard.


"C'est insupportable dans mon état"

"Les conditions deviennent vraiment exécrable. Faut-il changer son propre comportement? Même si au départ on est de bonne conscience professionnelle, faut-il s'absenter pour cause de maladie car cela est insupportable dans mon état? Que faut-il faire pour que les choses changent?", se demande-t-elle.

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