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Face aux bus bondés, le patron du groupe TEC répond sur Bel RTL: "Le matin, 100% de nos capacités sont sur la route"

Suite aux nombreux témoignages reçus d'usagers ne pouvant pas monter dans leurs bus, la radio Bel RTL a tenu une matinale spéciale bus TEC, ce vendredi matin. Dans le 7H50, Martin Buxant a interrogé Vincent Peremans, l'administrateur général de la Société Régionale Wallonne du Transport (holding du groupe TEC).

D'après les responsables du TEC, sur les 781 lignes de l'entreprise, 38 sont touchées par des problèmes de surcharge. La plupart des difficultés se situent en région liégeoise. Beaucoup d'usagers se demandent pourquoi le TEC ne met pas plus de bus en service le matin pour assurer le transport de tous ses usagers. Nous avons relayé cette question à Vincent Peremans, l'administrateur général de la Société Régionale Wallonne du Transport.

Martin Buxant: On reçoit beaucoup de témoignages de personnes bloquées. Alors question, c'est quoi votre version?

Vincent Peremans: Nous on fait ce métier, pas pour laisser les gens sur le carreau, au bord de la route. On travaille pour trouver des solutions de mobilité pour tout le monde, et en particulier pour les jeunes qui vont à l'école le matin. On fait ce métier, nous, les 5.000 collaborateurs du TEC, pour résoudre les problèmes de mobilité, pour sécuriser les gens, les apaiser et leur faciliter la vie. Et on voit que dans certains cas, on n'y arrive pas, et ça nous fend le coeur.

M. B.: Les problèmes sont surtout situés en région liégeoise.

V. P.: On va tout de suite arriver à des solutions beaucoup plus structurelles. À Liège, on sait bien qu'on va faire le tram, on ne le fait pas pour rien. C'est parce que justement on se rend compte qu'à Liège il y a des problèmes importants en termes de surcharge de bus. Au boulevard d'Avroy et au boulevard de la Sauvenière, les bus sont les uns derrière les autres, avec beaucoup de monde dedans. Donc évidemment c'est un endroit où il faut faire un tram.

M. B.: Est-ce qu'il y a assez de bus?

V. P.:
Le matin, aux heures de pointe, tous les bus et les chauffeurs du TEC sont sur la route. Il n'y a pas de réserve à injecter à gauche et à droite! C'est une énorme machine, il y a beaucoup de gens qui travaillent très tôt le matin pour mettre la machine en route. C'est un gros boulot.

M. B.: Que répondez-vous à ceux qui disent qu'il faut acheter plus de matériel et de bus?

V. P.: On vient de commander 300 nouveaux bus hybrides. Rien qu'à Liège, 162 nouveaux bus vont être livrés. Les premiers viennent d'être livrés cette semaine. On continue d'investir pour développer l'offre de transports publics en région wallonne.

M. B.: Il y a beaucoup de problèmes à Liège, mais comment ça se passe à Charleroi, l'autre grande métropole wallonne?

V. P.: À Charleroi, déjà, il y a un tram. Pour le moment ça se passe bien. Dans cette région, on me dit qu'aujourd'hui il n'y a pas vraiment de problème de surcharge.

M. B.: Dans le Luxembourg, est-ce qu'il n'y a pas des lignes qui fonctionnent à vide qu'on pourrait supprimer?

V. P.: Non, le matin, soyons bien clairs, toutes les lignes du TEC en région wallonne sont bien occupées.

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