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Les adolescents, fans de l'univers et de la musique gothique, sont plus susceptibles d'être dépressifs, selon une étude d'experts des universités d'Oxford et de Bristol, dont les résultats ont été publiés dans le journal Lancet Psychiatry.
Les jeunes plongés dans l’univers gothique pourraient être plus sensibles à la dépression. C’est ce qu’il ressort d’une étude anglaise. "Ecouter ce genre de musique de manière répétée pourrait jouer sur l'humeur et exacerber les symptômes de la dépression", préviennent les chercheurs qui ont interrogé près de 4.000 jeunes âgés de 15 à 18 ans.
Le gothique comme exutoire
Par ailleurs, les scientifiques expliquent aussi que des adolescents, cibles de quolibets de la part de leurs pairs et en risque de dépression, peuvent aussi trouver un exutoire dans l'univers gothique. Dix-huit pc des sondés, qui s'affirmaient gothiques à l'âge de 15 ans, affirment avoir été dépressifs à 18 ans.
Un sur trois s’est déjà mutilé
37% d'entre eux indiquent s'être auto-mutilés, soit cinq fois de plus que la moyenne. "Les médecins qui s'occupent de jeunes adolescents exprimant un intérêt pour la sous-culture gothique ou s'identifiant comme gothiques devraient être plus attentifs aux risques accrus de dépression et d'auto-mutilation qui pourraient survenir plus tard", expliquent encore les chercheurs.
