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Théo Francken souhaite une politique de retour plus sévère pour les sans-papiers: des illégaux sont régulièrement expulsés via des "vols spéciaux"

Le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Theo Francken demande le maintien du soutien de Frontex aux "vols spéciaux" d'expulsion.

La Belgique souhaite continuer à faire appel aux vols groupés coordonnés par l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex pour expulser des personnes en séjour illégal sur son territoire, a affirmé vendredi le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Theo Francken.


Théo francken souhaite une politique de retour plus sévère

Il a fait cette annonce lors d'une visite aux services de contrôle aux frontières de l'aéroport de Bruxelles-National, en compagnie du nouveau directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri. M. Francken (N-VA) souhaite mener une politique de retour plus sévère pour les personnes sans papiers.


Réduction du budget des rapatriements forcés

"En 2015, je veux organiser un tel vol chaque mois", avait-il expliqué à la fin de l'an dernier, en dépit d'une réduction du budget affecté aux rapatriements forcés, qui est passé de près de 7,4 millions d'euros en 2014 à moins de 6 millions d'euros en 2015. Il a expliqué vendredi qu'un de ces vols "spéciaux" avait été organisé à destination de la république démocratique du Congo (RDC) et que d'autres ont suivi: deux en janvier vers l'Albanie et un en février à destination du Kosovo.

Des vols qui coutent 8 à 9 millions par ans

Frontex supporte 80% des coûts de ces vols, qui sont souvent organisés en coopération avec d'autres pays européens. "L'intérêt de Frontex pour ce vol ne doit pas faiblir", a souligné M. Francken après sa visite à l'aéroport. Selon lui, le budget que Frontex affecte à ses "vols spéciaux" est de 8 à 9 millions d'euros par an.

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