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Grève de la SNCB: c'est le règne de la débrouille pour les déplacements

Même si les navetteurs commencent à avoir l'habitude de toutes ces grèves, c'est à chaque fois la débrouille, que ce soit pour les étudiants qui doivent se rendre aux examens ou pour les travailleurs. Alors quels sont les plans B envisagés par les uns et les autres?

Province de Namur. Des animateurs scouts se sont réunis en blocus dans un château de leur fédération histoire de se motiver les uns et les autres. Mais aujourd’hui, en plus de préparer leurs examens, certains habitués du train doivent organiser leur trajet en ce début de semaine. Noé, par exemple, doit se présenter à un examen d’anatomie à Bruxelles lundi. Les inconvénients débutent dès aujourd’hui. "Je partirai de Mont-Godinne. Mes parents vont devoir venir me chercher au château dans pas longtemps et je devrais partir à mon kot. C’est dérangeant vraiment d’insister un dimanche soir, alors que les parents travaillent le lundi. En plus, Bruxelles n’est pas la porte à côté."


"J’ai mis 2h45 pour faire Charleroi - Laeken"

Bernard, lui, habite Charleroi. Il enseigne à Laeken, au nord de Bruxelles. Ce soir, il dormira chez un ami qui habite non loin de Bruxelles. Pas question pour lui de réitérer l’expérience de la semaine dernière en voiture. "Je m’étais dit que deux heures suffiraient. Partir à 7h pour arriver à 9h. Au final, je suis arrivé à 9h45. J’ai mis donc 2h45 pour faire Charleroi – Laeken!", fait savoir Bernard. Avec une grève de train qui se poursuit et une grève générale mardi, pour beaucoup de Belges, ce sera la débrouille pour se déplacer. Le co-voiturage, le vélo ou le télétravail: toutes les options sont à l’étude.

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