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Grève surprise des bagagistes de Swissport à Brussels Airport: direction et syndicats ont conclu un pré-accord

La direction est les syndicats de Swissport ont réussi à dégager un pré-accord mardi après-midi, a indiqué le syndicat libéral ACLVB. Il doit encore être présenté au personnel. Pour l'heure, on ignore quand ce dernier reprendra le travail.

Direction et syndicats de Swissport ont conclu un pré-accord, mardi en fin d'après-midi, avec l'espoir de mettre fin à la grève des bagagistes de la société, toujours en cours à l’aéroport de Bruxelles. Ce pré-accord sera présenté au personnel.

"Seuls les passagers dont les compagnies collaborent avec Swissport sont concernés. On espère que tout va rentrer dans l'ordre assez vite. Il est certain que 25.000 passagers sont atteints par cette action", a indiqué plus tôt dans la journée Florence Muls, porte-parole de l'aéroport.

"Je ne partirai pas"

Plusieurs passagers en colère nous ont contactés via notre page Alertez-nous ce matin. "Mon fils Guillaume est rentré ce matin de Thaïlande à 7h, raconte Jean-Louis. Il a constaté que les tapis sur lesquels on réceptionne les bagages étaient à l'arrêt. Il a attendu deux heures. Après 15h de voyage, il en a eu marre et est parti. On reviendra ce soir pour voir ce qu'il en est". Guillaume a-t-il reçu des informations? "Aucune, assure Jean-Louis. Il y a zéro info".

"On ne reçoit absolument aucune info, confirme une passagère devant embarquer pour Genève. Tout ce que l'on sait, c'est que nos vols sont retardés. Dans mon cas, cela ne m'arrangeait pas du tout, donc j'ai fait demi-tour, je ne partirai pas".


Les syndicats négocient une prime d'encouragement pour soulager les bagagistes

Chaque compagnie aérienne travaillant avec la société Swissport est impactée. Celles travaillant avec Aviapartner, l'autre société de manutention de bagages présente à Brussels Airport, ne le sont pas et fonctionnent donc normalement.

Les syndicats de Swissport négocient une prime d'encouragement pour soulager les bagagistes qui se plaignent d'un trop plein de travail et d'un manque systématique d'effectifs.

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