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Vous avez un hoverboard ou une trottinette électrique? La loi va bientôt changer pour vous

On les appelle hoverboard, segway ou gyropode...  Des moyens de transports alternatifs, de plus en plus présent dans nos rues. Conséquence, un cadre légal devrait voir le jour afin de mieux réglementer l'utilisation de ces engins. Un reportage de nos journalistes Serge Vermeiren et Michel Heerinckx.

La moitié des utilisateurs de nouveaux engins motorisés (hoverboard, trottinette électrique, monoroue électrique...) ne sont pas conscients de leurs obligations en matière d'assurance. C'est ce qu'il ressort d'une étude de l'Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) et AG Insurance. Par exemple, seul un usager sur cinq déclare disposer d'une assurance responsabilité civile, pourtant obligatoire pour conduire ce genre de véhicules.

Les nouveaux engins motorisés, qui ne peuvent selon l'état actuel du code la route pas dépasser 18 km/h, représentent une vraie solution de mobilité, principalement pour effectuer les derniers kilomètres d'un déplacement domicile-travail en combinaison avec un autre mode de transport, souligne l'IBSR.

S'il n'existe pas de chiffres sur le nombre de véhicules en circulation, l'âge moyen des utilisateurs confirmés se situe entre 36 et 40 ans, pour une distance hebdomadaire comprise entre 50 et 90 km, selon l'étude.

Pour dissiper les flous qui entourent ces nouvelles pratiques, le ministre de la Mobilité François Bellot va réunir au sein d'un groupe de travail commerçants, police, IBSR, SPF Mobilité et assureurs à l'issue de laquelle il s'est lui-même essayé à l'hoverboard. Ils travailleront sur cinq priorités: homologation des engins, définition de catégories en fonction de la vitesse de l'appareil, nécessité éventuelle d'instaurer un permis, adaptation du code de la route pour préciser notamment l'espace dévolu aux usagers et définition d'un cadre en matière d'assurances.

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