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L'ami d'enfance de celui qui est suspecté d'être le "Géant" des tueries du Brabant témoigne: "Il a sorti son revolver de son étui et l’a pointé sur la tête de la personne"

Un nouveau témoignage, un de plus, dans le dossier des tueurs du brabant. Un ami de longue de date de Christiaan Bonkoffski, suspecté d’être le Géant, avoue aujourd'hui savoir pourquoi cet ancien gendarme avait été renvoyé, à l'époque, de l'unité spéciale du groupe Diane. Un témoignage qui s'ajoute à tous les nouveaux éléments qui sont apparus, depuis une semaine, dans cette affaire. Cela en fait beaucoup. Trop, disent certains qui doutent. François Genette et Didier Clippe ont résumé les dernières informations pour le RTLinfo 19H.

Marc Van Damme dit tenir ce qu’il raconte de Christiaan Bonkoffsky lui-même. Selon lui, l’ex-gendarme s’est fait écarter de l’unité spéciale Diane suite à une intervention dans un dancing bruxellois quelques mois avant le début des tueries du Brabant. "A un moment, il a eu une altercation, pour je ne sais quel motif, avec le sorteur de la boîte. Il a alors sorti son revolver de son étui et l’a pointé sur la tête de la personne en question", a expliqué l’ami de jeunesse de celui qu’on pense être le "Géant". C’est, selon Marc Van Damme, cet écart de conduite qui a poussé les supérieurs de Christiaan Bonkoffsky à ne plus faire appel à ses services.


Ces témoignages, un danger pour l'enquête?

Si des témoignages comme celui-ci semblent apporter un regard neuf sur l’affaire, ils restent sujets à caution quant à leur authenticité. Certains, comme Luc Hennard, y voient même un danger pour l’enquête en cours. "Quand j’entends aujourd’hui les sottises qui sont véhiculées par les uns et par les autres à propos de ce "Géant", je dis que c’est irresponsable", a-t-il lancé sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche ce midi sur RTL TVi.


"Nous voulons travailler sur des éléments concrets"

Mais les enquêteurs, eux, ne sont pas de cet avis. Si la prudence prévaut, de telles déclarations ne sont pas à écarter d’office. "Nous voulons travailler sur des éléments concrets. Ici, qu’est-ce que nous avons ? Et bien additionnons les éléments. Nous avons un témoignage, une série d’autres choses qui viennent renforcer cette information de base. Et puis nous travaillons là-dessus. Et puis on verra ce que cela donnera", a souligné Christian De Valkeneer, procureur général chargé du dossier des tueurs du Brabant, sur le plateau de l’émission.

Cette ligne de conduite risque de se répéter puisque la cellule d’enquête a reçu plusieurs dizaines de nouveaux témoignages en rapport avec l’affaire des tueurs du brabant.

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