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L'échec scolaire mène rarement au suicide mais cette psychologue explique en quoi il est tout de même dangereux pour la santé des enfants (vidéo)

C'est ce lundi qu'ont lieu les funérailles du jeune Emilien (15 ans). Mercredi dernier, cet adolescent de Rance (Hainaut) a mis fin à ses jours après avoir appris qu'il avait raté ses examens et qu'il devrait redoubler. Un drame qui rappelle à quel point un échec scolaire peut, parfois, avoir de lourdes conséquences. Heureusement, de plus en plus d'écoles tentent de "préparer", d'encadrer les élèves (et leurs parents) à ces moments difficiles. Les détails avec nos journalistes Christophe Clément et Alain Hougardy.

C'est jour de délibération de fin d'année en 4ème secondaire ce lundi à l'Institut de la Providence à Champion. Officiellement, les résultats ne seront communiqués que mercredi. Mais quand un élève est en situation d'échec, le titulaire de classe est chargé d'avertir les parents dès ce lundi après-midi. En communiquant les résultats par téléphone, le professeur doit éviter les jugements de valeur.

Pour la psychologue, Sylvia Pinna-Puissant, active au Centre de prévention du suicide, l'échec scolaire mène rarement au suicide. En revanche, il peut aggraver un mal-être déjà présent. "L'enfant peut ressentir un mal-être au sein de l'école, de son groupe d'amis ou au sein de son encadrement familial". En cas de redoublement, l'adolescent craint également de perdre ses amis.

A l'âge de 15 ans, plus de 50% des élèves francophones ont déjà doublé au moins une année. C'est deux fois plus qu’en Flandre.

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