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Les services de sécurité belges doivent de moins en moins suivre des terroristes et terroristes potentiels, selon une analyse de la base de données de l'Organe de coordination pour l'analyse des menaces (Ocam) compilée d'après les informations de la police et des services de renseignement, rapportent De Tijd et L'Echo jeudi.
En septembre 2015, 828 figuraient sur la liste de l'Ocam, contre 622 actuellement. Le mois passé, 629 s'y trouvaient encore.Le nombre de personnes parties depuis la Belgique vers la Syrie et l'Irak a à peine augmenté. Il y en a aujourd'hui 279, contre 268 en mars l'an dernier. Sur cette base, 115 individus seraient décédés. Il n'y a personne en route depuis la Belgique vers des territoires contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique, et les services de sécurité enregistrent 119 combattants de retour de Syrie, contre 117 l'an passé.Le nombre de candidats aux combats a aussi reculé à 144, contre 241 en décembre 2015.La baisse du nombre de suspects figurant sur la liste "prioritaire" de l'Ocam s'explique par le fait que les critères d'inclusion ont été renforcés. Toutefois, de nombreuses personnes sont suivies par la Sûreté de l'État et par la police sans figurer pour autant sur la liste prioritaire.
