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La Belgique était à la traîne au sein de l'Otan: les dépenses du ministre de la Défense pourraient bien changer la donne

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, souhaite signer d'ici la fin prévue de la législature, à la mi-2019, pour environ 7,5 milliards d'euros de contrats pour des achats militaires, soit la toute grosse majorité des investissements prévus d'ici 2030, a-t-il indiqué samedi.

"Mon intention est de prendre les décisions sous cette législature-ci concernant les avions (F-16, drones), le matériel principal de la composante Terre (véhicules, forces spéciales, ...), et les navires (frégates et chasseurs de mines)", a-t-il affirmé dans une interview publiée par le journal La Libre Belgique. "Il faut aussi signer suffisamment tôt pour respecter les délais de livraison et de formation", a ajouté M. Vandeput (N-VA), trois jours après l'approbation, en seconde lecture et majorité contre opposition, par la commission de la défense de la Chambre, du projet de loi de programmation militaire des investissements pour la période 2016-2030 qui vise à "bétonner" pour les prochaines législatures les investissements de 9,4 milliards d'euros en matériels majeurs (avions de combat, frégates, véhicules blindés, ...) décidés par le gouvernement.

En prévoyant de consacrer ces 9,4 milliards d'euros à des achats de matériels majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat, deux frégates, six chasseurs de mines, six drones, des véhicules de combat motorisés et des canons lourds, le gouvernement souhaite ramener la Belgique "dans le peloton" des pays européens en matière de dépenses de défense pour "rester un partenaire fiable". Il prévoit donc une augmentation d'ici 2030 de ces dépenses, pensions comprises, à 1,3% du PIB, alors qu'elles sont tombées à un minimum historique de 0,91%, là où l'Otan réclame 2% de ses Etats membres.

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