Accueil Actu

La FGTB lance un appel à la grève le 10 octobre: à quoi faut-il s’attendre?

Invité dans la Matinale de Bel RTL, Thierry Bodson, le secrétaire général de la FGTB, a évoqué la grève du 10 octobre prochain et annonce un plan d’actions prévu jusqu’en janvier. Le mouvement de grogne aura ainsi lieu dans les services publics, à la SNCB et aux TEC notamment.

Alors que la marmite sociale de la FGTB est en ébullition, il y aura donc une grève mardi prochain. L’appel a été fait dans tous les secteurs publics.


Thierry Bodson, quelle mobilisation attendez-vous ?

"Elle sera fort importante car c’est un combat qui concerne tous les citoyens. Le problème est le sous financement annoncé et déjà en cours des services publics. C’est une vision libérale du service public à savoir qu’il est là pour intervenir lorsque l’associatif n’a pas pu résoudre les problèmes", a-t-il expliqué dans la Matinale de Bel RTL.

"On se rend compte aujourd’hui que dans de nombreux endroits comme les crèches, les écoles, et bien d’autres, il y a un sous financement important. Il est compliqué de trouver une place pour votre enfant dans une crèche par exemple.


Le mot d’ordre est la charge contre les politiques libérales ?

"C’est aussi rappeler la vision de la société que nous avons où le rôle de l’Etat est essentiel et lorsque vous avez par exemple des prisons qui ne fonctionnent pas parce que les agents pénitentiaires sont dans des conditions de travail inadmissibles, c’est la démocratie qui est en jeu", estime Thierry Bodson. 


La FGTB mènera la grève seule

"Ce qu’on constate surtout aujourd’hui est que la mobilisation est très importante partout dans le pays, au nord, au centre au sud. La plupart des services publics seront à l’arrêt (écoles, transports en commun,…)", poursuit le secrétaire général de la FGTB. "Le 10 octobre est le début d’un plan d’action qui va durer tout l’hiver et dans les discussions que nous avons avec la CSC, je peux vous dire que dès le 11 octobre, la plupart des actions et manifestations prévues jusqu’en janvier, se feront en front commun."

À la une

Sélectionné pour vous