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La nouvelle cellule chargée de traquer les radicaux parmi les migrants vient de commencer son travail: ils sont six

La création annoncée il y a deux mois d'une cellule Radicalisme au sein de l'Office des étrangers a été matérialisée, a annoncé mercredi le directeur général de l'Office, Freddy Roosemont.

La nouvelle cellule est affectée au screening et au suivi des dossiers individuels. "Il s'agira du retrait du permis de séjour à des personnes ayant combattu en Syrie ou des imams radicaux", a expliqué le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA). "Mais elle s'intéressera aussi aux signes de radicalisme dans les centres d'accueil et s'assurera que cette information est bien transmise aux services compétents".

Si elle est déjà active, cette cellule est toutefois encore en phase "de développement", selon M. Roosemont. Elle compte pour l'heure 6 personnes, mais un élargissement n'est pas exclu en fonction de la charge de travail ou de son succès. L'objectif est de mélanger des gens d'expérience dans les questions migratoires avec d'autres dotés de connaissances plus spécifiques, sur l'islam ou en langues notamment.

Tous les demandeurs d'asile qui s'adressent à l'Office des étrangers sont soumis à plusieurs tests de sécurité. La cellule Radicalisme aura un rôle à jouer dans ce screening, mais aussi dans le suivi des dossiers des prédicateurs de haine. Ceux-ci font partie des quatre domaines d'action définis par le Premier ministre Charles Michel après les attentats de Paris, en novembre dernier.

La mise sur pied de cette cellule avait été annoncé début février, avant donc les attentats à l'aéroport de Zaventem et dans la station de métro Maelbeek.

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