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Lancement du label "Qualité Chine" afin d'attirer les touristes chinois en Wallonie: "C’est plus calme que Bruxelles. On s’y sent bien"

Le but est de booster l'attrait wallon auprès des touristes chinois. Chaque année, des centaines de chinois atterrissent en Belgique mais jusqu'à présent, ils ne faisaient que passer en Wallonie. Reportage de Sébastien Prophete et Michael Dans.

Un importateur de bières belges finance en partie le voyage de Chinois venus en Belgique pour une durée d’une semaine. Ils passent deux jours à Durbuy. Au programme : visite, nature et aventures…

"C’est plus calme que Bruxelles. On s’y sent bien", confie un touriste.

Le nombre de Chinois qui passent par la Wallonie augmente grâce, notamment, à l’ouverture aérienne. 10.000 demandes de visas pour des vols à destination de l’aéroport de Liège en 2014, 3 fois plus en 2016. Problème : la plupart d’entre eux quitte très vite la région. Ils prennent la direction d’autres pays européens ou partent pour la Flandres et Bruxelles.

"Par rapport à des villes comme Bruxelles et Bruges, je pense qu’on n’est pas encore une destination prioritaire pour ces touristes-là. Même s’ils se montrent de plus en plus intéressés par les destinations secondaires", explique Rodolphe Brohée, coordinateur-directeur du tourisme de Durbuy.

"La Wallonie ne fait pas assez de publicités en Chine, donc le peuple ne connait pas trop", indique Richard Feng, accompagnateur d’un groupe de touristes chinois.



"Un label, ça va de la façon dont on loge, dont on mange, dont on accueille les gens..."

Pour promouvoir le tourisme wallon, un nouveau label parait. Baptisé "Qualité Chine", l’établissement qui l’obtient s’engage à respecter les us et coutumes du pays. Exemple : présenter à table une viande bien cuite, comme l’aime le Chinois.

"Un label, ça va de la façon dont on loge, la façon dont on mange, dont on accueille les gens...", égrène Dominique André, responsable des marchés non européens de "Wallonie Belgique Tourisme".

Cet hôtel restaurant devrait décrocher le titre. Ses propriétaires doivent suivre une formation spécifique pour découvrir la langue, la culture. Aujourd’hui, ils proposent déjà un accueil adapté au client chinois.

"Ce qui est important pour eux, c’est de visiter un maximum de choses en un minimum de temps, donc on va accélérer les procédures d’enregistrement. On va accélérer le service s’ils passent à table", explique Elise Sterckx, réceptionniste.

En dix jours, un touriste chinois peut dépenser à lui seul 3.000 euros. Une estimation de l’organisme Wallonie Belgique Tourisme qui veut mettre la priorité sur les familles, les étudiants et les voyages d’affaire.

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