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Les femmes sont sous représentées dans les métiers techniques. Un exemple: dans les garages, il y a 25 hommes pour une femme... Mais le secteur automobile évolue et leur lance un appel. Laura travaille comme garagiste. Elle nous dévoile dans le RTLINFO 13H, comment elle a réussi à casser les stéréotypes. Un reportage de Benjamin Samyn et Gilles Gengler.
Voilà déjà 3 ans que Laura travaille dans un atelier de mécanique. Une activité professionnelle qui est aussi une passion pour la jeune femme qui a commencé lorsqu'elle a restauré une ancienne voiture avec un ami. Elle nous révèle que son secret pour rentrer dans ce milieu masculin, c'est la motivation.
"Je me suis dit que je devais foncer parce que c'est ce que j'ai envie de faire. Après je n'avais pas pensé à la fin de mes études, cela allait être difficile de trouver un garage, dur de se faire une place dans le métier. J'ai été confrontée à des apriori de beaucoup de patrons, et ceux-là n'engagent pas de femme", témoigne Laura.
Le secteur en manque de main d'oeuvre veut lutter contre les stéréotypes en favorisant les formations. Celles-ci sont occupées par à peine 1% de femme. Pourtant les technologies ont rendu le travail moins contraignant physiquement.
Margarita Wilson, responsable de l'étude-EDUCAM développe cet aspect: "Ce sont des métiers qui ont évolué dans le temps. Il y a maintenant beaucoup d'automatisation. Donc oui, c'est un métier lourd, avec un important aspect physique. Mais avec l'automatisation, cela rend l'aspect physique plus gérable".
Guy Herrezel est concessionnaire automobile et il a balayé les clichés depuis longtemps. Trois femmes travaillent dans ses ateliers. Une main d'oeuvre qu'il se félicite d'avoir engagé. "Il faut plus en parler parce que pour les femmes ce n'est pas toujours connu que ces emplois sont accessibles et ce sont de beaux boulots. Les filles sont les bienvenues", déclare-t-il.
Le message est donc passé et il sera accompagné de campagnes de sensibilisation lancées par le secteur.
