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Ophélie n'avait jamais bricolé mais estime qu'"une fois qu'on a les bases, c'est assez facile"

De nombreuses femmes s'y intéressent et prennent des cours dispensés à l'intérieur des magasins de bricolage.

Jimmy Méo et Patrick Lejuste se sont rendus dans un magasin de bricolage à Jumet. Sur place, des jeunes femmes entrent pour la première fois en contact avec certains outils. Elles y apprennent les bases pour manier une scie sauteuse, par exemple. 

L'une des participantes, Ophélie, aménage son grenier. Pour des raisons d'économie, elle veut réaliser ses étagères en bois elle-même. Elle n'y connait rien en bricolage mais elle estime qu'"une fois qu'on a les bonnes bases: comment se placer, s'y prendre; c'est assez facile!"

Selon Vincent Pinon, professeur de bricolage, il y a toujours une certaine appréhension au début. "Après plusieurs exercices sur différentes machines, elles se débrouillent" explique-t-il. "Elles font même des petits cœurs et des poissons" a-t-il ajouté.

Une douzaine de femmes participent à cette leçon. Il y en a cinq simultanées en Wallonie. Menuiserie, carrelage, selon une étude récente, 50% des jeunes Belges n'ont jamais bricolé. 71% avouent même avoir deux mains gauches.

Stéphanie Roland explique qu'il y a un "réel besoin de se débrouiller soi-même. Ne fût-ce qu'économiquement parlant et parce qu'il y a moins de transmission qu'à l'époque, beaucoup de femmes de 40 ans et plus sont seules et doivent apprendre à se débrouiller" analyse la co-fondatrice des cours de bricolage 'Les débrouillardes'.

Un cours théorique suivi d'exercices sont proposés à ces femmes pour 59 à 69 euros. Un projet qui se généralisera dans les prochains mois dans toute la Belgique.

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