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Le burn-out parental ne cesse d'augmenter: "Je rêve de pouvoir prendre une semaine de vacances seule, sans enfant"

Tatiana a accepté de témoigner auprès de RTL info, car elle veut servir d'exemple. Elle est loin d'être la seule victime d'une forme de surmenage dans son rôle de parent.

Le métier de parents n'est pas le plus facile ! Il est surtout difficile d'être le bon parent que l'on voudrait être, le parent parfait.

Si bien que de plus en plus de parents craquent: épuisement physique et émotionnel.

La région bruxelloise lance une campagne d'affichage 'Parentàbout' pour prévenir le burn-out parental. Selon une étude menée notamment par des chercheurs de l'UCL, 5 à 6 % des parents seraient en burn-out dans le monde occidental

Les parents victimes de ce burn-out n'osent pas souvent en parler. Ils culpabilisent de ne pas être à la hauteur. C'est le cas de Tatiana, rencontrée par Frédéric Moray. Elle a 35 ans et est maman de deux enfants, âgés de 5 et 3,5 ans. Depuis la naissance du second, elle se sent dépassée.

"Une semaine de vacances seule, sans enfant"

"Il y a des fois où je rêve de pouvoir prendre une semaine de vacances seule, sans enfant". Car ceux-ci "demandent beaucoup d'attention, demandent pour jouer avec eux, et on ne leur donne pas car on se dit qu'on en n'a pas envie, là, pour l'instant, on a d'autres choses à faire dans la maison, faire à manger, nettoyer, etc".

Une situation qui devient très vite culpabilisante. Ce qui engendre "frustration, colère, tristesse, remise en question", avoue cette maman, qui veut "tout bien faire" pour ne pas reproduire le schéma familial.

Elle voulait "faire mieux que ses parents"

"Mes parents ont eu trois enfants, ils ont fait de leur mieux, certes, mais à mes yeux ils n'ont pas fait assez bien. J'ai toujours pensé que je voulais faire mieux que ça. Donc, je me mets une pression par rapport à cela".

Désemparée, ne trouvant pas de solution, Tatiana a même envisagé de mettre fin à ses jours. "Mais je ne peux pas abandonner mes enfants, parce qu'alors c'est eux qui seront malheureux".

Tatiana se confie car elle veut servir d'exemple. "J'ai pris conscience aussi que je n'étais pas la seule". 

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