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Le mystère de la toute nouvelle académie pour les espions belges pour lutter contre les terroristes

Les ministres de la Justice et de la Défense ont proposé une formation commune au personnel du renseignement civil et militaire pour maximiser leur travail, échanger plus facilement les informations et identifier efficacement les menaces. Pour ce faire, une nouvelle académie a été créée.

Une toute nouvelle Académie belge du renseignement va voir le jour et elle a déjà son blason. Mais ne cherchez pas le bâtiment qui l’abritera, il n’existe pas et il n’existera pas, par mesure de sécurité et par mesure de précaution. "C’est vrai qu’il y a une côté ‘virtuel’, ce qui ne veut pas dire que ça n’existe pas. C’est virtuel dans la mesure où il n’y a pas de bâtiment, il n’y aura pas de photo de classe, comme on en a dans certaines écoles, mais il y aura une formation qui sera donné", a expliqué Guy Rapaille, président du Comité R, au micro de Frédéric Delfosse pour RTL TVI.


"Une action qui a été préparée par les services de renseignement depuis des mois"

Ces dernières semaines, le travail de nos espions et des analystes a été particulièrement important dans la lutte contre les terroristes pour identifier les cibles visées par les personnes mal intentionnées. "L’action qui a été menée il y a quelques semaines par la police fédérale est une action qui a été préparée par les services de renseignement depuis des mois, de semaines, donc c’est un effort permanent que l’analyste doit faire", a commenté Eddy Testelmans, lieutenant-général du service général du renseignement et de la sécurité.


Nos espions doivent être de plus en plus efficaces

L’académie de renseignement va intensifier les liens entre les services militaires et les agents de la sureté de l’Etat. Car si les terroristes utilisent aujourd’hui des techniques plus sophistiquées, nos espions eux aussi doivent être de plus en plus efficaces. "Leur travail même n’apparait pas, ici on le sait puisqu’on a pu éviter un attentat, mais généralement quand on identifie une filière de manière très précoce, il n’est pas nécessaire d’avoir recours à une procédure comme celle de Verviers, mais d’autres procédures peuvent être utilisées, mais ça c’est beaucoup moins parquant pour l’opinion publique, or c’est leur travail ‘de tous les jours’", a encore expliqué M. Rapaille.

Bien loin du cliché de James Bond, nos agents ont besoin d’échanger entre eux et avec leurs collègues européens. Cette académie sera un outil pour continuer à déjouer les plans des terroristes en Belgique.

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