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De plus en plus d'automobilistes étrangers se font verbaliser pour excès de vitesse en Belgique. Ils étaient plus de 300.000 en 2014. Une augmentation de 31 % qui s'explique notamment par les contrôles accrus et l'échange des données entre pays voisins.
Dix pour cent des P.-V. (procès verbaux) dressés l’an dernier pour excès de vitesse ont été envoyés hors de nos frontières. C’est l’une des conséquences des accords bilatéraux conclus avec la France et les Pays-Bas. Michaël Jonniaux, directeur de la police fédérale de la route, était au micro de RTL-TVi: "Les services de polices belges ont beaucoup plus de facilité à identifier des contrevenants étrangers. Le policier peut, depuis son ordinateur, identifier le propriétaire d’une voiture immatriculée en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas. De plus, l’augmentation des dispositifs de contrôles. Pensons aux radars sur les chantiers ou aux radars tronçons."
La peur des automobilitses français
Résultat, l’an dernier, en 2014, les chiffres ont explosé. Ce sont 323.721 procès-verbaux qui ont été dressés. En 2013, les P.-V. avaient atteint le nombre de 224.536. Soit une augmentation de 31%. Au top des pays d’origine des contrevenants les plus sanctionnés: les Pays-Bas, suivis de la France et du Luxembourg. Des conducteurs qui dans 60% des cas paient rapidement les amendes. "C’est essentiellement une question de crainte. Les conducteurs français qui commettent des infractions en Belgique et qui reçoivent un P.-V. de la police ont peur de se voir retirer des points sur leur permis en France, alors que ce n’est pas le cas", précise Michaël Jonniaux.
Les P.-V. impayés ne tombent pas dans l’oubli. Un automobiliste peut être contraint de régler la note dès qu’il se présente sur le territoire belge.
