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MSC, la raison pour laquelle vous êtes prêts à payer votre poisson plus cher

Les Belges francophones mangent du poisson au moins deux fois par mois, et ils sont de plus en plus nombreux à vérifier la présence d’un label MSC (pêche ou aquaculture durable) sur l’étiquette. En effet, certaines espèces, comme le thon rouge, le rouget ou la lotte sont en danger de disparition. Les Belges sont même 2/3 à estimer que ces espèces en danger ne devraient pas pouvoir être pêchées et vendues.

Une étude, menée dans le cadre de la 3ème édition de la Semaine de la pêche responsable, révèle qu'environ la moitié des consommateurs belges de poisson sont prêts à payer plus pour manger des produits de la mer durables.

Cette étude indépendante a été commandée par le label Marine Stewardship Council (MSC) qui promeut une pêche responsable. En collaboration avec WWF et le label Aquaculture Stewardship Council (ASC), MSC organise la Semaine de la pêche durable qui débute ce lundi. Celle-ci a pour but de sensibiliser les consommateurs aux produits de la mer durables.


Les francophones plus friands de poisson que les Flamands

En Belgique, 66% de consommateurs de poissons estiment que l'on devrait se nourrir exclusivement de produits de la mer responsables, relate l'étude. La moitié des consommateurs belges se disent même prêts à payer plus pour des produits de la mer certifiés responsables. L'étude montre également que la consommation de poisson est plus élevée en Belgique francophone que dans le reste du pays.


Trois personnes sur quatre voudraient interdire la vente d’espèces menacées

"Le facteur durable est généralement considéré comme plus important que le prix ou la marque à l'achat de produits de la mer", indique le label MSC. Au total, près de trois quarts des consommateurs de poisson estiment que l'on devrait se nourrir exclusivement de produits de la mer issus de sources responsables afin de préserver nos océans, précise cette enquête menée dans 21 pays.



Seule une espèce sur dix est réellement hors de danger dans nos océans

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), un tiers des espèces de poissons sont sur-pêchées tandis que seulement 10,5 % d'entre elles sont hors de danger. La pêche a non seulement un impact sur les stocks de poissons mais aussi sur la vie marine en général. Un élevage en haute-mer qui n'est pas géré de façon responsable peut avoir une série d'effets négatifs comme la pollution, la perturbation des écosystèmes marins et des impacts divers pour les communautés locales.


Plus de poissons MSC dans nos supermarchés

Neuf enseignes de la grande distribution participent également en Belgique à cette Semaine de la pêche responsable, à savoir Albert Heijn, Aldi, les Hypermarchés Carrefour, Carrefour Market, Colruyt, Delhaize, Lidl, Spar et Okay. Elles s'engagent à cette occasion à placer davantage de produits de la mer durables dans leurs rayons.

La Semaine de la pêche responsable a lieu jusqu'au 2 octobre.

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