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La fécondité est en baisse dans notre pays depuis 7 ans. L'indice de fécondité n'est plus que de 1,69 bébé par femme. Il était de 1,87 au moment du début de la crise financière en 2008. Cette crise, les grossesses plus tardives ou encore l'insécurité de l'emploi feraient partie des explications.
Pour maintenir le renouvellement de la population, il faut un taux de 2,1 enfants par femme. En Wallonie, on est passé de 40 000 à 37 000 naissances par an depuis 2010.
"Il y a de plus en plus de divorces"
Marc Dubuisson, démographe à l'institut wallon de la statistique, explique les raisons d'une telle diminution. "On connaît le phénomène de Tanguy, c'est-à-dire des enfants qui restent de plus en plus longtemps dans le ménage des parents. Il y a la difficulté à avoir une stabilité professionnelle, à avoir un contrat à durée indéterminée, pouvoir planifier une vie en ménage et donc planifier un nombre d'enfants. Il y a de plus en plus de divorces, et donc de ruptures familiales", reconnaît le démographe au micro de BEL RTL.
Selon lui, la baisse de la fécondité en Belgique s'explique notamment par des phénomènes "plus psychologiques". "L'enfant est devenu roi dans notre société donc on s'attarde plus à l'éducation d'un enfant, voire deux, qu'on ne le faisait par le passé", analyse Marc Dubuisson.
