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Un concours canin se déroule ce week-end à Ath, dans le Hainaut. C'est l'occasion de rencontrer des éleveurs professionnels qui ont bien du mal à lutter contre des particuliers qui ne respectent pas les règles et vendent des chiots à moindre prix. Une concurrence qu'ils jugent déloyale même si une nouvelle réglementation est en vigueur depuis peu. Reportage de nos journalistes Jimmy Méo et Patrick Lejuste.
Des éleveurs professionnels se sont réunis à Ath, dans le Hainaut, pour participer à un concours canin ce week-end. Une passion, disent-ils, qui ne leur permet de gagner difficilement leur vie. Résultat: l'élevage se couple souvent à une activité complémentaire. "On ne vit pas de l'élevage en Belgique", explique Vanessa, éleveuse de caniches. "Il faut vraiment soit avoir un gros élevage, soit avoir une activité à côté, comme le toilettage". "Comme on est 'familial', bien souvent, on reste sur des prix raisonnables", ajoute Alexandre, éleveur d'Akita Inu. "Et on ne cherche pas spécialement à avoir beaucoup d'argent, non. Ce que l'on veut vraiment c'est que le chien soit bien avec un maître qui est bien".
Il est vrai que certains éleveurs sont moins appréciés dans le milieu. Des amateurs ou des particuliers qui ne respectent pas les deux nichées maximales par an. Résultat: ils ne paient ni taxes, ni TVA ni lois sociales. Le secteur dénonce une concurrence déloyale. "Il y en a dont les chiennes reproduisent tous les six mois", expose Sophie, éleveuse de caniches. "Chez certaines races, il faut respecter des critères de base avant de commencer". "C'est tout un art à bien savoir maîtriser pour obtenir de bons résultats et de beaux sujets", pointe Colette Blanlin, contrôleur de nichée de la Fédération nationale des Cynophiles belges.
La nouvelle législation wallonne en vigueur depuis quelques mois favorise clairement ces éleveurs agréés. Plus sévère avec les amateurs et les importateurs de chiots de pays de l'est plus difficiles à contrôler.
