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Une heure de file après l’atterrissage à Brussels Airport: la grève du zèle continue (à moitié) jusqu’à demain soir

Le front commun syndical a éclaté ce lundi, alors que les policiers de Brussels Airport y menaient une grève du zèle qui ralentissait fortement les départs et les arrivées vers et depuis les pays hors-UE. Seuls un des deux syndicats maintient l’action jusqu’à demain 17h.

Le SLFP Police maintient l'action de grève du zèle à Brussels Airport jusqu'à 17h00 mardi, indique ce lundi le Syndicat Libre de la Fonction Publique (SLFP) dans un communiqué. Pour sa part, le SNPS (Syndicat National du personnel de Police et de Sécurité) a annoncé avoir suspendu le mouvement à la suite de l'annonce d'une réunion avec le ministère de l'Intérieur mardi en fin d'après-midi. Le SLFP indique que pour le moment "le ministre ne parle qu'au futur" et que les mesures évoquées sont incertaines. Le SLFP Police maintient le mouvement de grève du zèle "même si le SNPS, notre partenaire dans ce front commun local, a décidé de lancer un signal de fin."


Une demi-heure d'attente dans un sens et une heure dans l'autre

Lundi après-midi, l'attente se réduisait aux départs, avec moins d'une demi-heure d'attente. Aux arrivées, par contre, l'attente s'élevait à environ une heure, selon Brussels Airport, provoquant l'impatience de certains voyageurs. Aux arrivées, un voyageur a été brièvement interpellé après qu'un groupe de personnes a tenté d'outrepasser un contrôle frontière Ce matin, "les passagers décollant vers ou arrivant de destinations situées hors de l'espace Schengen subissaient des temps d'attente pouvant dépasser une heure", avaient annoncé les responsables de la communication de l'aéroport.


"Tous suspects"

Sur place, l'énervement des passagers était perceptible, selon Philippe qui nous a contactés via notre page Alertez-nous. "Toujours le même chaos à Brussels Airport. Pas facile avec des bébés qui pleurent. La police fédérale est-elle certaine de viser la bonne clientèle?", avait-il réagi en fin de matinée.Par la grève du zèle, la police entend mener les contrôles aux frontières "à la lettre". "Ils nous ont indiqué qu'ils contrôlaient tout le monde comme si nous étions tous suspects. Du coup, moi j'ai 25 heures d'avion derrière moi. Là je suis dans une file depuis 1h30. Si ça n'avance pas plus vite, j'en ai encore facilement pour 3 heures, voire plus", a ajouté Philippe.


Pourquoi cette grève?

Les syndicats policiers se plaignent d’une situation de sous-effectif structurelle malgré les missions accrues demandées aux policiers qui s’occupent des contrôles de documents aux aéroports. Ils sont actuellement effectués par 385 policiers à Brussels Airport, mais il en faudrait idéalement 436, selon les syndicats.

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