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Le mois de mars a été particulièrement doux, et certaines cultures ont un peu d'avance, comme les fraises. Cela ne veut pas dire pour autant que la récolte sera bonne. Les producteurs restent prudents. Un reportage de Fanny Dehaye et Julien Rawez.
Les fraisiers offrent leurs fruits avec un peu d'avance. Le temps clément encourage la future récolte. "La cueillette sera un peu plus tôt que la moyenne. D'habitude on est tout content quand on a les premières fraises au mois de mai mais cette fois-ci ça sera peut-être cinq à six jours plus tôt mais pas une histoire de deux ou trois semaines", a confié Francis Barbe, un producteur de fraises, au micro de Fanny Dehaye.
"Les pétales des dernières fleurs tombent. C'est le fruit qui se forme pour devenir un fruit un peu plus gros", a détaillé Jean-Jo Schrijnemakers, un autre producteur. Les bourdons veillent à la pollinisation qui est très utile pour la qualité du fruit. Pour l'instant, rien n'indique que la récolte sera fructueuse car une baisse des températures suffit à modifier le calendrier.
"Les 15 jours qui vont venir seront déterminants aussi. Si on a des températures trop froides la nuit, ca ralentit la culture, ce qui est logique", a ajouté Jean-Jo Schrijnemakers.
"Ce n'est pas ce mois-ci qui décide tout"
Les producteurs restent prudents. Beau temps ne rime pas forcément avec quantité de la récolte. D'autres antécédents sont non négligeables. "Ce n'est pas ce mois-ci qui décide tout. Cette année, les fraises ont eu les conséquences de toutes les pluies de l'année passée. Donc il y aura certainement un rendement moins important", a précisé Eric Decresson, producteur de fraises.
En moyenne, le Belge consomme deux kilos de fraises par an. Si l'ensoleillement et la chaleur persiste, ce sont des fruits sucrés que les producteurs wallons lui proposeront.
