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Les fruits et légumes coûtent plus cher: une hausse de 5 à 8% au cours du 2e trimestre. Et jusqu'à 20% pour certains fruits comme la fraise. Des hausses de prix spectaculaires dues notamment à la sécheresse.
Hannut en province de Liège, on fait la file devant l’étale du marchand en ce jour de marché. Pourtant le client n’est pas dupe. Ces derniers mois les prix ont sensiblement flambé. "Les fraises étaient fort chères au début de la saison. Les cerises aussi. J’essaie de prendre des légumes de saison pour éviter de dépenser de trop", témoigne une Hannutoise au micro du RTLinfo 13H.
"On explique ce phénomène par les conditions météorologiques"
Fruit de saison par excellence, les cerises belges avoisinent pourtant les 8 euros le kilo. Soit 15,1% plus cher que l’an dernier. Le record revient aux fraises : + 20,3%. Elles sont suivies de près par le melon. L’observatoire des prix relève aussi de fortes augmentations du côté des légumes. Les poivrons ont augmenté de 18%, les asperges sont 14% plus onéreuses. Et même le prix de la laitue grimpe de plus de 10%. "On explique ce phénomène par les conditions météorologiques. Trop de pluie et trop de soleil. Les fraises ont brulé donc elles sont plus chères. Pour les melons, c’est la même chose", Christine Rinaldi, vendeuse au marché de Hannut.
Corinne de Wulf, maraichère, ne récoltera pas ses potimarrons. Avant le mois prochain. Pour elle aussi, le printemps et l’été très sec risquent d’avoir des conséquences sur la récolte. "Il y a eu de la sècheresse au mauvais moment, lors des semis et de la reprise. C’est capital. C’est quand les plantes sont toutes petites que leur survie est décisive", fait savoir Corinne de Wulf. Un démarrage compliqué doublé d’une canicule estivale risque de donner des prix qui devraient suivre la même tendance cet hiver.
