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Les juges optent de plus en plus souvent pour des peines de travail

Le nombre de peines de travail rendues par des juges a connu une hausse continue entre 2011 et 2015, passant de 10.879 à 12.094. En 2015, le non-respect des conditions a mené à 725 peines de prison effectives, alors que leur nombre avait atteint respectivement 679, 807 et 769 en 2012, 2013 et 2014, a indiqué le ministre de la Justice Koen Geens en réponse à une question parlementaire de Barbara Pas (Vlaams Belang).

Les peines de travail ont été instaurées en Belgique en 2002 et permettent à des condamnés de prester des heures d'intérêt général non rémunérées dans des services publics, des asbl ou des fondations plutôt que d'effectuer une peine d'emprisonnement. Le nombre d'heures infligées est compris entre 20 et 300, et jusqu'à 600 heures en cas de récidive. Les responsables de meurtre, enlèvement ou abus sexuels ne peuvent en bénéficier. Si les heures ne sont pas correctement prestées, une amende ou une peine de prison effective sont prévues. En 2015, c'est dans les tribunaux de Liège (3.172) que le plus grand nombre de peines de travail ont été rendues, suivis des bruxellois (1.937), des anversois (1.622) et de ceux de Mons (1.595). Si l'on compare avec les chiffres de 2011, on constate une forte hausse des cas à Mons (+742) et à Gand (+562). A contrario, les cas sont en baisse à Liège (-346).

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