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La Ligue Braille, principalement financée par des donations, lance ce lundi une nouvelle campagne d'information. La ligue souhaiterait offrir plus d'autonomie aux personnes ayant une vue déficiente. Reportage de Vincent Jamoulle et Julien Raway.
Le métier d’Anne, c’est de transcrire des textes en braille. Grâce à une barre tactile et un ordinateur utilisant la synthèse vocale. Une technologie qui permet aussi de se balader sur le net avec de plus en plus de facilités.
"Cela évolue très vite et tout le temps. Il faut tout le temps être au courant et maintenir une formation quoi. C’est permanent", affirme Anne.
La liste des objets du quotidien capables de parler est longue. Mais un appareil en particulier est synonyme d’autonomie et d’intégration. Envoyer et recevoir des SMS, des mails, se faire guider par son GPS et même utiliser la caméra pour obtenir de l’aide auprès d’une amie.
"Je lui demande. ‘Tiens j’ai besoin de toi. Sur quelle position je dois mettre le bouton de la machine à lessiver’. Elle peut me dire ‘plus à droite, plus à gauche’", raconte-t-elle.
Il y a toujours de l'autonomie à gagner, notamment pour faire ses courses
Si Nathalie aime lire en braille, elle a aussi accès à des milliers d’ouvrages en version audio. "Si je veux me déplacer, partir en week-end, je prends mon appareil, mon CD. C’est beaucoup moins encombrant que le braille", explique Anne.
Mais il reste encore de l’autonomie à acquérir, pour faire les courses par exemple. "Pouvoir aller faire ses courses seul, pouvoir prendre une boîte, pouvoir lire en grands caractères et en braille. Ça, ce serait le bonheur", estime-t-elle.
Si la technologie améliore sans cesse le quotidien des non-voyants et malvoyants, cela ne les dispense pas d’apprendre à se débrouiller avec des moyens plus basiques comme le toucher ou la canne blanche.
