Partager:
L’élan de générosité explose en fin d’année. Aux Restos du Cœur par exemple, cela fait des mois que les plannings des volontaires sont complets. Adrien, un volontaire régulier, constate que pendant les fêtes, les bénévoles sont bien plus nombreux que d’habitude. "Il y a beaucoup de gens qui demandent pour venir aider. Je pense qu’ils veulent faire leur BA."
En fin d’année, le volontariat a la cote, mais les places sont chères. Dans les 15 Restos du Cœur du pays, 230 bénévoles sont mobilisés pour les repas de fête. Pour Yvonne L’Hoest, président de la fédération des Restos du Cœur de Belgique, "il faut s’y prendre très tôt, peut-être pour l’année prochaine. C’est malheureux à dire. Je me mets à la place de ces gens à qui on doit refuser. Ça part d’un bon sentiment. On ne peux pas prendre plus de de bénévoles qu’il y a de clients dans la salle évidemment."
Être solidaire autour de soi pour commencer
Marie-Pierre Colard met en place un "Repas pour tous" le soir du 24 décembre à Salzinnes : 350 couverts sont prévus. Pour les jours qui précèdent, son planning manque de bénévoles, mais pas pour le réveillon. Elle donne un conseil à ceux qui souhaitent être solidaires pendant les fêtes. "En fait, il ne faut pas tellement d’investissement si on pense petit. On est chez soi, on est peut-être une famille. Mais si on a des voisins qu’on sait seuls, pourquoi ne pas les inviter?"
Inviter un voisin seul, "ce n'est pas facile, mais c'est possible"
Brigitte Le Paige, organisatrice d’un repas de solidarité à Court-Saint-Etienne est du même avis. "On va peut-être frapper à la porte de l’un et l’autre et dire j’ai envie de vivre Noël avec toi, est-ce que tu es prêt ? Je crois que ce n’est pas nécessairement facile, mais je crois que c’est possible."
Donner de sa personne à domicile, c'est un premier pas qui peut être fait. Pour les plus motivés, organiser un grand repas de solidarité dans sa propre commune, c'est toujours une possiblité.
