Leur enfant est parti faire le djihad en Syrie, elles sensibilisent des élèves de secondaire aux dangers de la radicalisation

Témoigner pour informer. Témoigner pour permettre aux élèves de comprendre comment, un jour, un jeune tombe dans l’engrenage de la radicalisation. C’est le combat de ces parents qui ont vu leur enfant partir en Syrie.

"Faite attention aux ordinateurs, je vous en supplie. Franchement, faites attention à vous parce que ça va vite. J’ai éduqué ma fille dix-huit ans et en trois mois elle s’est retrouvée en Syrie. Et là je vous assure, il n’y a pas de retour", déclare Samira, mère d’un enfant parti en Syrie, au micro de Sebastien Degrave pour le RTLINFO 13H.

"Ils vont vous dire d’aller faire votre djihad, mais est-ce que vous savez seulement la définition du djihad ? Le djihad c’est l’effort sur soi, mais c’est l’effort sur soi ici. Pas l’effort de faire la guerre", explique Géraldine, mère d’un enfant parti en Syrie.


"Il faut revaloriser le rôle de la maman dans nos sociétés occidentales"

Trois jours après les attentats, le thème du djihad est lourd de sens. Hasard du calendrier, c’est ce vendredi que cette école secondaire de Laeken avait choisi pour transmettre un message fort à ces élèves.

Pour lutter contre le fléau du djihadisme qui guette les adolescents. L’écoute et le sentiment d’amour apporté par les mères seraient indispensables.
"Il faut revaloriser le rôle de la maman dans nos sociétés occidentales et permettre aux maman d’être le plus proche de leurs enfants et de retisser des liens forts. La maman c’est la meilleure arme comme toutes formes de terrorisme et contre toutes formes de violence", déclare Saliha Ben ali, présidente de l’association "Save Belgium".

Si leurs enfants ont été victimes de la propagande du groupe terroriste État islamique, ces mamans se battent au quotidien pour que plus aucun Belges ne tombe dans le piège de la radicalisation.