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On a testé le train Liège-Bruxelles à l’heure de pointe: "On prend l’apéro… enfin, pas à cette heure-ci"

Notre journaliste Guillaume Fraikin a testé le train ce matin sur Bel RTL en cette journée spéciale mobilité qui se clôturera ce soir avec l’émission spéciale « Mobilité : la Belgique à l’arrêt » sur RTL-TVI après le journal de 19h. Il était dans le train Liège – Bruxelles de 7h10 et nous a fait vivre son trajet.

Arrivé à 6h00 pour observer les navetteurs et leur poser des questions, il témoigne d’une ambiance chaleureuse au départ en gare de Liège-Guillemins. "4 trains sont déjà partis en direction de Bruxelles et à chaque fois, il y a du monde sur le quai pour embarquer. Les navetteurs un peu moins pressés remplissent doucement les sandwicheries du hall de la gare. On peut aussi voir quelqu’un courir après son train mais de manière générale, l’ambiance est plutôt détendue ici. La plupart des navetteurs que j’ai rencontrés me confirment que le trajet est beaucoup plus agréable qu’en voiture."


Les bons côtés : la convivialité et le repos

40 minutes plus tard, il était en plein trajet. L’occasion d’écouter une navetteuse qui expliquait son bonheur d’avoir opté pour ce moyen de transport. "Il faut se lever tôt mais c’est toujours sympa quand on rencontre les copines. Discuter, se revoir, lire, souvent on dort aussi. On prend l’apéro aussi… pas à cette heure-ci mais oui, c’est un moment pour soi." Et notre journaliste de constater qu’effectivement, c’est aussi "l’occasion de se reposer. Je vois un navetteur dormir".


Des navetteurs qui rechignent à prendre la STIB après leur train

À 8h00, il allait bientôt arriver à Bruxelles et a dû répondre à cette question classique au regard des problèmes récurrents à la SNCB : Est-ce que le train est à l’heure ? "Oui jusqu’ici le train est à l’heure. Pas de souci ce matin sur le trajet qui aura pris un peu moins d’une heure. J’arrive d’ici quelques minutes à la gare de Bruxelles-Nord. Un trajet moins stressant qu’en voiture. Par contre un critère important pour les navetteurs que j’ai pu rencontrer : c’est la proximité de leur lieu de travail avec la gare. La plupart s’y rendent à pied ou à vélo. Il n’y en a que très peu prêts à prendre les transports en commun une fois arrivés à la gare. Pour ma part, il me faudra encore prendre un bus une fois arrivé à la gare, mais je devrais arriver d’ici une vingtaine de minutes sans aucun stress."


Les retards et suppressions de trains engendrent un manque de places

Au final, à 9h, on pouvait entendre les réactions et elles sont mitigées. Car si le Liège-Bruxelles de 7h10 ce matin était à l’heure et pas bondé, ce n’est malheureusement pas toujours le cas et c’est une source de stress pour les passagers. "Les retards, le stress, l’attente. Parfois c’est pénible. Les horaires sont corrects parce qu’ils sont assez réguliers mais c’est vraiment l’attente sur le quai quand il y a des retards. Ne pas savoir pourquoi ou comment", regrettait une jeune femme. "Les retards et les suppressions de trains principalement, et le manque de place dans certains trains une fois qu’il y a un retard", résumait un autre. Même ceux qui adorent le train - "Ça roule assez bien. Je prends le train assez tôt. J’évite vraiment la grosse heure de pointe donc j’ai pas trop de souci." - en conviennent : "Peut-être travailler encore sur la ponctualité…"

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