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On vous révèle tous les secrets des marquages sur nos routes (vidéo)

La Région wallonne réalise un test grandeur nature pour homologuer les produits de marquage routier. Plusieurs entreprises viennent montrer l'efficacité de leurs peintures et enduits pour routes et réalisent des démonstrations en situation réelle sur une nationale à Somme-Leuze. Nos journalistes Christophe Clément et Alain Hougardy étaient sur place ce mercredi matin.

Peintures ou enduits, les produits de marquage sont testés en condition réelle sous le regard critique des ingénieurs wallons. "Nous vérifions la visibilité de jour de ces marquages routier, la visibilité de nuit, par temps sec et par temps de pluie, la rugosité de ces marquages afin qu'ils ne soient pas glissants", dit un ingénieur.

En compétition, l'on retrouve une dizaine d'entreprises dont certaines viennent d'Angleterre, du Danemark ou encore de France. Au total, ce sont près de 65 produits qui sont soumis aux épreuves de la pluie grâce à ce dispositif. "On va faire pleuvoir pendant 5 minutes. Après, on va faire une mesure. Nous retirons l'appareil durant une minute. Puis nous re-mesurons pour voir la visibilité de nuit après de la pluie quand le marquage est encore mouillé donc", explique un autre ingénieur.

On l'ignore souvent mais en traçant sa ligne blanche, la machine saupoudre de micro-billes de verre. Une opération contrôlée à la loupe. "Je regarde comment les billes de verre se comportent à la surface de la peinture puisque les billes doivent s'enfoncer d'une certaine profondeur dans la peinture afin qu'elles puissent donner tout leur potentiel de lumière pour les chauffeurs de nuit", raconte un ingénieur.

Autre critère: les marquages doivent subsister dans le temps. Les anciens tests sont donc exposés au trafic réel durant plusieurs années. Dans notre reportage, les millésimes 2013 et 2014. "Ici, on voit qu'un même système de marquage, qui a été appliqué il y a quelques années, a été usé en fonction du nombre de passages de véhicules sur la route. Il y a une ligne qui n'a presque pas été circulée tandis que d'autres ont été plus abîmées au cours du temps", révèle un ingénieur.

La procédure d'homologation dure environ deux ans mais une fois certifiée, les produits répondent aux normes des marchés publics tant wallon que flamand.

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