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Sud Presse dévoile les statistiques de l'année 2016 de notre pays, révélant que la situation économique des Belges ne s'est pas franchement améliorée des dernières années…
Parmi les chiffres révélés par Statbel pour l'année 2016, on apprend que nous sommes de bien mauvais élèves en matière de taux de croissance du Produit Intérieur (+1,4%), du nombre de morts sur les routes par million d'habitants, mais aussi en matière de chômage des jeunes de moins de 26 ans. Nous sommes là en bas de classement européen, juste devant la Grèce, l'Espagne et la France. Ce n'est guère mieux chez les 50-64 ans avec un taux d'emploi de seulement 55,5%. Le taux d'emploi pour les 20-64 ans était de 67,2% en 2015. Ce qui fait de nous de mauvais élèves européens puisque seuls la Grèce, l'Italie, la Croatie, l'Espagne, la Roumanie et la Bulgarie font pire.
Le Belge et la pauvreté
Ces chiffres, dévoilés par Sud Presse, révèlent que la pauvreté touche fortement nos concitoyens: 14,9% des Belges vivent dans un ménage au revenu inférieur au seuil de pauvreté et 5,8% sont en "situation de privation matérielle grave". Cela signifie que ces personnes éprouvent des difficultés à payer leurs factures, se nourrir, se chauffer ou encore se déplacer.
C'est une donnée importante quand on la confronte au chiffre d'une voiture pour deux habitants en Belgique en 2016. Il y a près de 40 ans (en 1977), la donne était d'une voiture pour 3,55 habitants. Cela signifie qu'on possède de plus en plus de véhicules, neufs pour la plupart car les immatriculations ont augmenté de 4,7% en 2015 tandis que pour les véhicules d'occasion, une baisse de 3,1% a été enregistrée.
Plus de tués sur les routes que chez nos voisins
Et tandis qu'il y a de plus en plus de voitures sur nos routes, nous faisons figure de mauvais élève européen en ce qui concerne le nombre de tués sur les routes. Par rapport à nos voisins, avec 65 morts par million d'habitants, nous sommes devant le Luxembourg (64), la France (53), l'Allemagne (42), le Royaume-Uni (29) et les Pays-Bas (28).
Au niveau de l'immobilier, la croissance des prix est également interpellante: en 40 ans, le prix de vente moyen d'une maison d'habitation a été multiplié par 10,7, alors que l'indice des prix à la consommation, sur cette même période, n'a évolué que de 3,6.
