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90 fermes en Belgique participent au "woofing". Elles accueillent ceux qui le veulent, pour quelques jours ou quelques semaines. Les invités travaillent à la ferme, apprennent le métier et sont en contact avec la nature en échange du logement et des repas. Samuel Ledoux et Marc Evrard sont allés à la rencontre d'adeptes de ce concept pour le RTLinfo13H.
Jessica habite Tubize et depuis le début du mois de juillet, la jeune femme passe ses journées dans ce potager bio. Un univers bien éloigné de ses études en sciences sociales et en arts.
"Le matin, on récolte et l'après-midi, on s'occupe plus concrètement du jardin en désherbant, en faisant des planches de légumes ou en semant en pépinière", explique-t-elle. "Il y a toute sorte d'activités qu'on fait durant la journée."
Elle a décidé de participer au woofing et vient donner un coup de main à Isabelle gratuitement. En échange cette maraîchère lui offre le gîte et le couvert.
"Depuis deux ans, on a déjà accueilli notamment des Tchèques, des Américains, des Espagnols et plusieurs Belges", raconte Isabelle Jadoul, productrice bio.
Si le concept existe depuis plusieurs décennies, il a beaucoup de succès chez nous. 90 fermes accueillent environ 800 "woofers" par an dont la moitié est belge.
Sortir de la vie quotidienne pour l'un, faire comprendre le travail qui se cache derrière la cueillette de concombre pour l'autre, tout le monde y trouve son compte.
"Le woofing est intéressant pour la main-d'oeuvre mais ce n'est pas que cela. Si on veut participer à ce principe, c'est pour le travail mais aussi pour le partage", estime Isabelle Jadoul. Plus qu'un concept à la mode, le woofing est aussi un véritable retour à la nature.
