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Le mari de Raymonde la défend: "On s'en prend à son physique, c'est trop"

Le syndicaliste a fait connaissance avec la puissance des réseaux sociaux en termes de partage de l’information, mais surtout en termes de méchanceté et de violence verbale. Ce mercredi dans SudPresse, son mari se confie.

Depuis lundi après-midi, une syndicaliste fait beaucoup parler d'elle. Raymonde Le Lepvrier a fait le ménage dans un magasin de vêtements de Namur, en balançant quelques cintres, lors de la grève nationale. Mais devant la caméra d'un journaliste, qui s'est empressé de la mettre en ligne. 

Si les réactions étaient encore vives et nombreuses ce mardi, celle de son mari permet d'en savoir plus.

"Si ma femme est fière d'être connue de la sorte ? Pas du tout ! Là, elle et moi sommes profondément blessés", a confié Guy à SudPresse, dans son édition de mercredi, sur le pas de sa porte dans un quartier de Les Bons Villers (Charleroi).

Elle a pleuré

Dans le quotidien, cet ancien syndicaliste explique que Raymonde a pleuré en voyant les réactions virulentes sur les réseaux sociaux.

"Le métier, nous le connaissons, on peut comprendre que tout le monde ne soit pas d'accord. Mais il y a la manière et là, ça dépasse les bornes. Les noms d'oiseaux, ça passe encore mais Raymonde a reçu des menaces, on s'en prend à son physique... c'est trop".

Guy explique également qu'ils craignent des représailles pour leur famille, enfants et petits-enfants.

Enfin, on en apprend un peu plus sur l'histoire de Raymonde. Cette Bretonne d'origine a débarqué en région liégeoise très jeune. Elle a débuté comme caissière chez Match, avant de "grimper les échelons". Selon son mari, "elle remplacera Anne Demelenne à Namur".

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