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Sanctions alourdies pour les chômeurs qui fraudent aux allocations

Kris Peeters (CD&V) , ministre de l'Emploi, a décidé de serrer la vis en matière de fraudes aux allocations de chômage. Le ministre veut sanctionner plus sévèrement les chômeurs qui trichent pour gonfler le montant de leurs allocations.

Le ministre fédéral de l'Emploi Kris Peeters (CD&V) va alourdir sensiblement les sanctions à l'égard des chômeurs en matière de fraude aux allocations. Trois grandes mesures vont être mises en place: l'augmentation de la durée minimale des sanctions qui planent au-dessus de la tête des fraudeurs, la disparition de la souplesse dans l'application de ces sanctions, et une action renforcée de la police, détaillent vendredi les journaux du groupe Sudpresse.

Des mesures encore plus strictes

La durée minimale des sanctions passera bientôt d'une à quatre semaines. La souplesse qui était laissée à l'Onem dans l'application de ces sanctions disparaît. "La possibilité qui existait dans la réglementation chômage actuelle d'assortir ces sanctions d'un sursis total ou partiel sera supprimée", annonce le ministre. Ces décisions, une fois prononcées, seront donc toutes exécutées immédiatement, sans laisser de seconde chance à l'intéressé. Enfin, "la collaboration avec les services de police sera renforcée en ce qui concerne le contrôle des situations familiales".

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