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Suicides d'adolescents suite à des harcèlements sur Facebook: un pédopsychiatre donne des conseils pour les parents

Face aux harcèlements, les jeunes sont particulièrement fragilisés. Pour eux, le regard des autres est évidemment primordial. Mais ce qui change aujourd'hui, c'est l'amplification de ce genre de phénomènes, notamment à cause des réseaux sociaux.

Un dernier hommage sera rendu à Madison demain matin à 11heures au sein de la Chapelle des Monts de Herstal. Cette adolescente de 14 ans a mis fin à ses jours cette semaine suite a des harcèlements sur Facebook. Fin décembre on vous parlait de Laura, une jeune ado de 12 ans qui avait également mis fin à ses jours après un harcèlement sur Facebook. Depuis ses parents mènent un combat contre ce phénomène.


"Il faut tenter de conserver un dialogue important"

Les jeunes sont souvent fragiles, démunis face aux réseaux sociaux. Pour les aider, il faut établir des règles claires. C'est le conseil du docteur Damien Lerminiaux, pédopsychiatre à l'hôpital de la citadelle à Liège. Il était au micro de Julien Modave pour RTLinfo: "Ce qui est important, c’est que le jeune ne soit pas en permanence sur le réseau ou alors qu’on essaie de mettre un cadre dans les accès. C’est de plus en plus difficile avec les smartphones, mais au moins d’essayer de garder un contact sur ce qui se passe ou ressenti. De manière générale, si on ne sait pas exercer cette limitation, il faut tenter de conserver un dialogue important. Il faut pouvoir dire à son jeune que ce n’est pas parce qu’on dit non qu’on ne l’aime pas. Le ‘non’ est parfois structurant, c’est ce dont il a besoin et c’est ce qu’il appréciera après coup. ‘Non’ peut vouloir dire ‘Je t’aime’."

En cas de harcèlement, on rappelle qu'il existe un n° gratuit que l'on peut former tous les jours entre 10 heures du matin et minuit. C'est un service d'écoute pour enfants. Ce numéro, c'est le 103.

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