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Toujours plus de jeunes Belges se lancent en tant qu'indépendants: "C'est mon projet, un bébé que je vois grandir chaque jour"

La Belgique compte de plus en plus de jeunes indépendants. En 2014, 100.000 jeunes ont lancé leur propre affaire, une hausse de 5,5 % en un an. Les motivations sont souvent les mêmes : pouvoir faire ce qu’on aime et organiser soi-même ses journée : rencontre.

Alors qu’il n’aura que 22 ans dans quelques jours, cela fait déjà quatre ans que Maxime est indépendant. Après ses secondaires spécialisées en horticulture, il se lance directement avec sa tondeuse à la recherche de clients. "Avec ma famille, j’ai toujours été habitué à être indépendant", explique Maxime Cinaglia, horticulteur. "Ça marche, tant mieux. Je préfère faire ça que travailler pour quelqu’un et me faire 'embêter'. Moi j’ai ma journée comme je veux, je fais un peu comme je veux."


"On a pas le même salaire qui tombe à chaque fin de mois"

Une ambiance, un profil différent mais une volonté identique : Lorie est passionnée d’esthétique. Puisque le boulot de ses rêves ne se présentait pas, elle l’a créé elle-même. "On a pas le même salaire qui tombe à chaque fin de mois", souligne Lorie Giorgini. "Mais être indépendant c’est la liberté de pouvoir choisir son horaire, d’adapter les soins que l’on préfère faire, de vraiment pouvoir mener à bien un projet, un bébé qui grandit chaque jour et qu’on voit évoluer."


3,5 jeunes indépendants en un an

Depuis quelques années, le nombre de jeunes qui décident de se lancer directement dans une carrière d’indépendant augmente sans cesse. + 5,3% rien que l’année dernière.

La maison de l’entreprise est un centre qui aide les jeunes entrepreneurs. La boite de Cédric y a trouvé refuge il y a trois ans malgré une bonne idée et de la motivation ils ne nient pas que les débuts aient été difficiles. "On a eu des soucis justement on s’est dit ‘tiens, pour prévoir qu’est-ce qu’on peut faire ?’. Ne serait-ce qu’au niveau financier on nous a donné plein d’astuces", raconte Cédric Faltin, co-fondateur d’Alpaga studio. "Maintenant on est un peu plus sereins on se dit que même en cas de petit coup dur, il y a quand même moyen de s’en sortir."


Pas l’intention de ne plus être leur propre patron

Le directeur de la maison de l’entreprise (LME) observe beaucoup d’enthousiasme chez les jeunes de 20 à 30 ans pour devenir indépendant. Alpaga studio espère avoir ses propres locaux prochainement, pourquoi pas à Bruxelles. Lorie souhaite aussi à terme ouvrir son centre de beauté. Que cela soit dans l’horticulture ou pas, ces jeunes qui se lancent en tant qu’indépendants n’ont certainement pas l’intention de ne plus être leur propre patron.

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