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Trop de graisse, trop de sucre, trop de viande: des chiffres prouvent à nouveau que les Belges mangent mal mais nos habitudes ne changent pas

Nous mangeons toujours trop gras et trop sucré. Il y a aussi toujours trop de viande dans nos assiettes. C’est ce que révèle une nouvelle étude relayée par nos confrères du Soir. Elle nous apprend que 9 Belges sur 10 ne respectent pas les recommandations en la matière.

La très grande majorité des Belges (94%) consomme trop de produits dits résiduels. Snacks salés, boissons sucrées et alcoolisées, viennoiseries, sucreries et chocolats. "Nous avons une prédisposition pour le goût sucré", explique Virginie Vanesse, chef de service alimentation au CHU de Namur. "C’est quelque chose qu’on ne doit pas apprendre à nos enfants, il y a cette tendance dès la naissance. Il y a aussi une espèce de marketing commercial qui fait qu’on s’oriente vers des sucres ajoutés", ajoute la spécialiste.


91% des Belges dépassent les proportions de viande recommandées

91% des Belges dépassent la norme de quatre portions de viande par semaine, même si les quantités diminuent un peu et passent de 121 à 114 grammes par jour. Une diminution de 6% en 10 ans. "Une belle entrecôte, maintenant on la divise en deux pour nous", explique un homme. "Avant, il y a encore dis ans – vous voyez comment je suis – l’entrecôte, elle y passait !"

 
"Je fais une assiette et je ne ressers plus"

"Pour réduire tous les excès alimentaires, je fais toute une assiette remplie qu’on met à table et on ne se ressert plus", dit une dame plus loin. Nous ne mangeons pas assez de pain (88%), pas assez de légumes et de fruits, nous ne buvons pas suffisamment d’eau, même si la consommation progresse de 635 à 820 millilitres par jour, au lieu d’un litre minimum.

Les graisses ne sont pas à bannir mais il faut privilégier les bonnes graisses. "C’est aussi une question de quantité et de fréquence", souligne Virginie Vanesse. "On doit inciter à s’orienter vers l’huile d’olive, de soja, de lin, de noix... Ce sont toutes des huiles qui sont à notre disposition et que l’on peut consommer. Mais l’important c’est de varier, je ne dis pas qu’on doit consommer que de l’huile d’olive."

L’un des points positifs de cette étude est que les acides gras polyinsaturés augmentent dans notre alimentation, mais de manière générale, face aux habitudes alimentaires, les messages réguliers de santé publique ne font pas le poids. 

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