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Un homme se débarrasse de son bracelet électronique et enlève sa fille: comment fonctionne le centre de surveillance?

Nous vous parlions de la disparition inquiétante de Yasmine, une fillette de 3 ans, enlevée par son père à Bruxelles. L'homme, qui s'était radicalisé en prison, était en liberté conditionnelle et serait parvenu à se débarrasser de son bracelet électronique. Olivier Pierre et Dominique Schockaert se sont rendus au centre de surveillance électronique de l’administration générale des maisons de justice pour en comprendre le fonctionnement pour le RTL INFO 13H.

Dans le centre de surveillance électronique de l’administration générale des maisons de justice. Les agents se succèdent 24 heures sur 24, pour assurer que les détenus sous bracelet électronique respectent les règles. Pour les peines de plus de 3 ans, le bracelet fonctionne par radiofréquence, en parallèle avec un appareil téléphonique installé au domicile du détenu. Que le bracelet soit détaché volontairement ou involontairement, une alarme retentit au centre de surveillance. Le détenu est appelé à s’expliquer. "Si par contre il ne répond pas, on avertit l’autorité judiciaire, car c’est inquiétant, il n’a pas son bracelet, il ne répond pas, on peut s’inquiéter, il peut avoir disparu", explique Pierre-Daniel Dufranne, directeur du centre de surveillance électronique.

Le détenu a le droit de quitter le domicile en respectant un horaire précis. Pour les sorties autorisées, le travail ou la formation, par exemple. Si l’horaire n’est pas respecté, là aussi, les agents de surveillance contactent le détenu. "Nous, nous sommes responsables de la mise en œuvre de la surveillance électronique et du suivi de cette surveillance électronique. Dès qu’il y a un problème dans le respect de l’horaire, ou une violation du matériel, à ce moment-là, nous faisons le rapport à l’autorité judiciaire", ajoute le directeur.

Selon le type de détenu, c’est le Parquet, le directeur de prison, le juge d’instruction et la police qui sont prévenus et qui font le nécessaire. Actuellement, environ 2000 détenus portent le bracelet électronique en Belgique, une dizaine de cas d’évasion ont lieu chaque année.

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