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Vers un permis de séjour pour les victimes de traite d’êtres humains qui collaborent avec la justice pour démanteler les réseaux

Les victimes de trafic d'êtres humains pourront recevoir un permis de séjour d'une durée de 45 jours, afin de nouer une collaboration visant à démanteler les réseaux, rapporte De Tijd mardi.

Les demandeurs d'asile parvenant à s'échapper des griffes des trafiquants d'êtres humains sont actuellement accueillis dans une structure d'accueil spéciale avant de recevoir un ordre de quitter le territoire, assorti d'une période "de réflexion" de 45 jours en vue d'une collaboration avec les autorités compétentes.

Le secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration The Francken (N-VA) veut aujourd'hui accorder un permis de séjour d'une durée de 45 jours, car le système actuel crée nombre de malentendus. Ce permis de séjour pourrait ainsi être prolongé pour une durée indéterminée dans certains cas. Les victimes acceptant de collaborer avec la justice se verraient accorder un permis pour une durée de trois mois.

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