Accueil Actu

Voici les nouvelles mesures prises par la Belgique pour lutter contre le terrorisme

Plusieurs nouvelles mesures ont été prises pour que les services belges de renseignement puissent augmenter leur champ d'action et mener notamment des opérations qui leur étaient jusqu'ici interdites. Un reportage de Céline Gransard et Bruno Spaak.

Désormais, la Sûreté de l'Etat dispose de plus de moyens pour lutter contre le terrorisme. Les agents peuvent pirater des ordinateurs, inspecter des habitations ou encore placer des caméras dans des box de garage. Les collaborateurs de la Sureté de l'Etat bénéficient d'une meilleure protection. Ils peuvent notamment utiliser des identités fictives. Ces nouvelles mesures vont considérablement faciliter la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme.

"La Sûreté peut donc travailler plus efficacement, plus rapidement. On a tiré des leçons de la loi de 2010, donc après 7 ans, c'était le moment de revoir les procédures", a expliqué Jaak Raes, administrateur général de la Sureté de l'Etat, au micro de Céline Gransard.

Les terroristes agissent de plus en plus vite. Ils changent constamment de GSM et de canaux de communication. Les services de renseignement peuvent eux aussi agir plus rapidement. "Par exemple pour faire intrusion dans une voiture, dans une maison, pour faire un téléphone tape, si c'est vraiment urgent, on peut suffire avec le consentement oral de la commission BIM", a détaillé Koens Geens, ministre de la Justice.


"Trois magistrats veillent au fonctionnement de notre sûreté"

La commission BIM est chargée de veiller au respect des procédures des méthodes de renseignement car si la Sûreté de l'Etat a désormais plus de liberté, il n'est pas question pour autant d'entraver le droit à la vie privée des citoyens. "Dans ce bâtiment de la Sûreté, il y a trois magistrats qui veillent constamment au fonctionnement parfait de notre sûreté de sorte que l'intrusion de la vie privée doit être motivée dans l'intérêt général", a précisé le ministre de la Justice.

Parallèlement aux nouvelles mesures, 50 collaborateurs supplémentaires devraient être recrutés d’ici la fin de l’année, ce qui portera à plus de 650 le nombre d’employés à la sureté de l’Etat.

À la une

Sélectionné pour vous