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Ohlala, le "Uber du sexe", débarque! (vidéo)

Une application propose aux Berlinois des "rendez-vous tarifés" — un dîner, ou plus… — avec des femmes qui fixent le prix de la prestation.

Le modèle économique d’Uber fait des émules. Le site d’Ohlala ressemble, au premier abord, à celui de n’importe quelle application de rencontres, Tinder et autres. Cette start-up fondée par Pia Poppenreiter, une Autrichienne de 28 ans diplômée d’un master en économie, propose de mettre en relation des femmes pour "partager un dîner, s’infiltrer dans une soirée ou sauter directement au lit", précise le site, moyennant une somme fixée à l’avance par les deux parties.

L’application n’est pas encore validée par l’Apple Store et le Google Play Store. Le service est donc uniquement disponible via son site web. Il ne fonctionne qu’à Berlin, la prostitution étant légale en Allemagne depuis 2002. Ce n’est pas la première tentative du genre pour Pia Poppenreiter. En 2014, elle avait déjà lancé l’application Peppr, censée mettre en relation les prostituées et leurs clients. Mais à cause d’un délai d’attente trop long et d’un contrôle des profils trop faible, le projet n’a pas fonctionné.

Cette fois-ci, l’équipe d’Ohlala assure que les profils de ces dames font l’objet d’une vérification via un entretien téléphonique. "Jamais de faux profil", promet le site internet.  "Nous nous assurons qu’elles savent ce qu’elles font. Si elles ne parlent pas très bien allemand par exemple, nous ne les acceptons pas", explique Pia Poppenreiter à la Deutsche Welle.

D’après le site Wired, cité par l’Obs, Ohlala ne prendrait aucune commission. Seules certaines fonctions du site seront payantes. "C’est un choix éthique, mais aussi une question de responsabilité pénale", souligne Pia Poppenreiter. Car si la prostitution est légale en Allemagne, sa promotion est punie par la loi.

Pia Poppenreiter compte bien développer le projet ailleurs qu’à Berlin. "Nous sommes actuellement en phase de test mais nous envisageons de proposer Ohlala ailleurs en Allemagne et dans d’autres pays européens dès la fin de l’année." La femme d’affaire se trouvera probablement confrontée à des problèmes de législation. En Belgique, si la prostitution n’est pas une infraction, ceux qui l’organisent sont punissables.

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