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Le groupe PS à la Chambre dénonce lundi l'impact de la décision du secrétaire d'Etat en charge de la Lutte contre la fraude sociale, Bart Tommelein, d'autoriser les contrôles inopinés au domicile des chômeurs. David, au chômage depuis 8 ans, explique comment il réagira face à un contrôle surprise.
David, au chômage depuis 8 ans, ne voit pas d’un bon œil l’annonce des contrôles par surprise du secrétaire d'Etat en charge de la Lutte contre la fraude sociale, Bart Tommelein. Interrogé devant la FGTB à Namur, David explique: "Dans un premier temps, je pense qu’il faut voir l’aspect vie privée. Il y’a un viol manifeste. Sur le plan juridique, il y a aussi un viol." Si un contrôleur se présentait chez David, il risquerait de se montrer peu enclin à la discussion: "Il est sur la voie publique. Je ne répondrai pas à ses questions parce qu’il vient chez moi, sans prévenir, sans prendre rendez-vous. Je lui proposerai de m’envoyer une convocation ou de prendre un rendez-vous tout simplement. Il n’a pas à se présenter à mon domicile quand bon lui semble et à tout moment. A ce moment-là, je serai peut-être en train de faire des coquineries à mon épouse ou bien de donner le bain à mon fils, ou que sais-je ? C’est ma vie privée, je fais ce que je veux de ma vie privée!"
"Une régression inacceptable"
Par ailleurs, d'après le groupe socialiste, l'autorisation de
Le député interpellera le secrétaire d'Etat Bart Tommelein sur cette mesure. Les visites domiciliaires surprises avaient été supprimées en 2000 par la ministre de l'Emploi de l'époque, Laurette Onkelinx (PS).