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Jambon compte demander à Magnette pourquoi si peu de communes wallonnes ont adopté son idée antiterroriste

Le ministre de l'intérieur Jan Jambon souhaite que toutes les communes du pays installent une cellule de sécurité intégrale locale (CSIL), a-t-il indiqué dimanche sur VTM, alors que seule une moitié d'entre elles en ont créées à ce jour. Le ministre entend se concerter avec les Régions, compétentes en la matière, d'autant que les communes de Wallonie sont particulièrement à la traîne.

Les cellules de sécurité intégrale locales ont été créées par la circulaire d'août 2015 sur l'échange des données relatives aux combattants étrangers. Elles se réunissent tous les mois sous la présidence du bourgmestre. Les CSIL constituent une plate-forme d'échanges de renseignements en provenance des services sociaux et de prévention, des travailleurs de rue, des établissements d'enseignement et des autorités administratives.


Pour déceler la radicalisation le plus tôt possible

Lorsque des signaux inquiétants apparaissent, les autorités décident des mesures de suivi à prendre et peuvent prendre l'initiative de démarrer un programme de prévention voire d'interpeller les forces de police. Actuellement, 284 communes ont installé de telles cellules, généralement celles qui font le plus face à des problèmes de sécurité et de radicalisation.


La Wallonie à la traîne

On compte parmi elles 15 des 19 communes bruxelloises (79%), 213 communes flamandes sur 308 (69%), et 56 communes wallonnes sur 262 (21%). Lors de la mise en place du dispositif, l'union des villes et des communes wallonnes avait souligné la faiblesse juridique des moyens mis en oeuvre par simple circulaire. Elle y voit notamment une source de problèmes pour les travailleurs impliqués. Jan Jambon voit la possibilité d'engager cette thématique dans la campagne électorale pour les élections communales de l'an prochain.

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