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Willy Borsus, nouveau ministre-président wallon, était l'invité du RTLinfo19H ce mercredi. Confronté aux avis des citoyens sur la classe politique, il explique comment il compte diminuer la défiance des citoyens.
Willy Borsus comprend-il les Wallons qui jugent sévèrement la classe politique dans son ensemble ? Comment compte-t-il reconquérir ces électeurs, cette population déçue, en tant que nouveau ministre-président du gouvernement wallon ?
"A la suite d’un certain nombre de scandales, de situations où les résultats des politiques n’ont pas été tangibles pour les gens, il y a de la défiance par rapport au monde politique", reconnait Willy Borsus. "Cet accord de gouvernement reprend un certain nombre d’éléments, notamment destinés à réformer la gouvernance, à amener comme priorité la création d’emplois, d’activité économiques."
"Il n’y a pas de fatalité à voir notre région se situer toujours en bas du peloton"
Vous pensez que cela va suffire ? Le mal n’est-il pas trop profond ?
"Il est évident que la défiance vis-à-vis du monde politique ne remonte pas à quelques années, à quelques mois. Mais je pense que les meilleures démonstrations que nous puissions faire vis-à-vis de nos concitoyens, c’est d’abord le résultat de nos actions, qu’ils voient que la Wallonie décolle enfin. Je pense qu’il n’y a pas de fatalité à voir notre région se situer toujours en bas du peloton des régions qui ont du mal à se relancer, qui ont du mal à développer leur activité."
"j’ai confiance dans la dynamique qu’on va pouvoir insuffler"
"Donc, lorsqu’on prend une série de mesures fortes, - 200 administrateurs en moins dans des structures publiques par exemple, la suppression des provinces, la suppression de la TV redevance – je pense qu’elles répondent aux besoins des gens et aussi au quotidien de ceux-ci. Donc, j’ai confiance dans la dynamique qu’on va pouvoir insuffler, mais il y a du chemin à parcourir."
