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"J'ai trouvé chez moi un papillon magnifique, on était tous réunis en famille à la maison quand soudain on l'a vu", nous écrit Cristina depuis Dilbeek, en périphérie bruxelloise. Un message envoyé via le
"Ce qui est sympa, c’est de l’observer en ce moment"
La présence de ce papillon – un paon du jour, espèce à laquelle nous avions consacré un
Ne surtout pas le déplacer
Le plus souvent, ces papillons rentrent dans les granges ou dans les combles des maisons à la fin de l’été. "Ils cherchent une zone où ils seront bien pour passer l’hiver, donc pas dans un courant d’air, mais dans une certaine pénombre, avec une température constante, où ils ne risquent pas d’user leur énergie".
Mieux vaut donc ne pas le déplacer si vous le trouvez: "S’il doit voler, cela peut clairement lui être préjudiciable, et il pourrait en mourir, surtout s’il ne se retrouve pas au bon endroit lors d’une vague de froid. La nature, la plupart du temps, il faut la laisser tranquille", commente Patrick Lighezzolo.
D'autres espèces passent l'hiver chez nous
Outre le paon du jour, il est également possible de tomber sur d’autres papillons de jour au stade adulte en cette période, comme la petite tortue, le cardinal, ou le Robert-le-Diable.
Deux espèces de papillons de nuit volent quant à eux en cette période (de janvier à mars) : la phalène précoce et la phalène chamoisée. "Ce sont des espèces qui n’ont pas besoin de se nourrir, qui vont surtout chercher à se reproduire puis les adultes vont mourir".