Accueil Actu

Les refuges pour animaux remplis de chatons: comment expliquer ce pic de naissance?

C’est la journée mondiale des chats. Chouchoutés, adulés parfois, stars d'internet ou de votre salon, les chats sont partout, et cet été d'autant plus. Les refuges sont remplis. Si vous comptiez adopter, c'est le moment.

L’été n’est pas terminé et le refuge Sans Collier, situé à Perwez dans le Brabant wallon, compte déjà 30% de chatons en plus par rapport à l’année dernière. Habituellement, les femelles ont une à deux portées par an. Mais avec les températures élevées de ces dernières semaines, beaucoup ont eu une 3ème voire 4ème portée.

"Il n’y a pas un lien spécifique avec la chaleur ou la canicule, il y a un lien avec les températures qui sont clémentes, explique Sébastien De Jonge, directeur de l’asbl Sans Collier. Plus l’été va être long, plus on aura une période de reproduction importante, longue, donc on aura plus de chatons qui arriveront dans le refuge."


Attention à stériliser votre chat

Autre facteur : la stérilisation qui n’est pas toujours respectée par les maîtres. L’opération coûte entre 100 et 150€. Depuis le 1er juillet, elle est obligatoire à Bruxelles. Elle le sera en Wallonie dès le 1er janvier prochain. "Les personnes qui ne stérilisaient pas leur chatte avant sont des personnes qui ne se sentent pas concernées, et qui ne se sentiront pas plus concernées par une obligation qu’il ne sera pas possible de faire appliquer", affirme Jean-Pascal Colmant, vétérinaire.


Interdiction de donner ou vendre les animaux via les réseaux sociaux

Sans Collier est aussi impacté par une récente législation. Depuis l’année dernière, il est interdit de vendre ou donner un chat ou un chien via les réseaux sociaux. Résultat : tous atterrissent dans les refuges. "Forcément, les gens qui ont une portée de chatons vont avoir plus difficile pour les donner et les apporteront au refuge, explique Sébastien De Jonge. A court terme, pour nous, c’est difficile. On doit accepter tous ces chats, on doit les soigner, mais à long terme, c’est une bonne chose puisque ces chats qui passent par chez nous seront tous opérés."

Pour les refuges non subsidiés par le politique, cette augmentation des naissances chez les chats représente un coût : 25.000€ de plus pour ce centre depuis le moins de juin. Ici, 150 chats attendent de trouver leur maître.

À lire aussi

Sélectionné pour vous